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Intégration économique et développement du secteur privé

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Afin de promouvoir l’intégration économique et le développement du secteur privé, l’UA met en œuvre plusieurs projets phares clés dans le cadre de l’Agenda 2063 et promeut l’adoption de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ainsi que du Protocole sur la libre circulation comme moteurs de l’intégration et du développement économiques régionaux.

En vue de promouvoir l’engagement du secteur privé, l’UA a mis en œuvre des programmes qui visent à créer des partenariats stratégiques avec le secteur privé à travers des engagements de partenariat public-privé, notamment en développant des partenariats stratégiques avec des organisations philanthropiques africaines pour soutenir la mise en œuvre d’initiatives clés de développement aux niveaux régional et continental. Le Forum économique africain (la Plateforme économique africaine – PEA) a été lancé sous la forme d’une réunion multipartite réunissant les dirigeants politiques africains, le secteur privé, le monde universitaire et la société civile pour réfléchir aux moyens d’accélérer la transformation économique de l’Afrique, en mobilisant ses vastes ressources pour améliorer le développement des populations africaines. Le Forum examine les principales opportunités en matière de développement économique, ainsi que les contraintes qui entravent le développement économique et propose des mesures à prendre pour réaliser les Aspirations et les buts de l’Agenda 2063.

La création des Institutions financières continentales africaines vise à accélérer l’intégration et le développement socioéconomique du continent par la création d’organisations qui joueront un rôle central dans la mobilisation des ressources et la gestion du secteur financier africain. Les institutions financières envisagées pour promouvoir l’intégration économique sont la Banque africaine d’investissement et la Bourse des valeurs panafricaine ; le Fonds monétaire africain et la Banque centrale africaine.

L’UA encourage également l’utilisation de données africaines provenant de sources nationales fiables pour améliorer l’utilisation de statistiques et de données vérifiées au service du développement. La Charte africaine de la statistique promeut l’utilisation de la statistique pour le développement en Afrique et énonce les principes méthodologiques et éthiques qui doivent garantir la production en temps réel de statistiques harmonisées et de qualité sur l’Afrique, afin de répondre aux besoins et normes qui en font les statistiques africaines de référence.

L’Institut africain pour les transferts de fonds (AIR) est le bureau de l’UA chargé de promouvoir les réformes des cadres réglementaires des États membres visant à réduire les coûts des transferts de fonds ; à améliorer la capacité des États membres à mesurer statistiquement, compiler et déclarer les données des transferts de fonds ; et aider les États membres à concevoir des outils stratégiques pour tirer parti des envois de fonds pour le développement social et économique. L’institut est hébergé par l’École kenyane des études monétaires (KSMS) à Nairobi au Kenya.

Le Département des affaires économiques encourage le travail de l’UA dans le domaine de l’intégration économique ainsi que du développement du secteur privé et de l’implication de ce secteur. Il propose également des solutions politiques pour résoudre le problème de la dette de l’Afrique et fournit un cadre pour l’utilisation de statistiques harmonisées. Le département pilote les efforts de l’UA pour la création de l’Institut de la statistique de l’UA et du Centre de formation en statistique.

La Fondation de l’UA se concentre sur la collaboration avec les organisations philanthropiques du secteur privé pour soutenir les principales initiatives en matière de développement sur le continent, telles que le développement agricole et le développement de la jeunesse.

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