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Discours d'ouverture de S.E. Minata Samate Cessouma, Commissaire aux affaires politiques sur la participation des femmes à la gouvernance et la politique: Renforcer le leadership des femmes africaines

Discours d'ouverture de S.E. Minata Samate Cessouma, Commissaire aux affaires politiques sur la participation des femmes à la gouvernance et la politique: Renforcer le leadership des femmes africaines

June 17, 2020

ACCROITRE LE LEADERSHIP DES FEMMES DANS LA RIPOSTE A LA COVID-19 ET AU-DELÀ

Mme Ahunna Eziakonwa Assistante Secrétaire Générale des Nations Unies et Directrice du Bureau Régional du Programme des Nations Unies pour l’Afrique
Mme. Bineta, Envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité
Mesdames et Messieurs les panelistes ;
Mesdames et Messieurs et les participants ;
Chers Collègues du PNUD et de l’Union africaine ;
Mesdames et Messieurs tout protocole dûment respecté.

Je souhaite la bienvenue à tous les participants qui se joignent à nous pour cette réunion.

Je suis honorée de prendre la parole aujourd'hui à l’occasion de l’ouverture des consultations sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur «La participation des femmes à la gouvernance et à la politique: renforcer le leadership des femmes africaines», et mener ensemble la réflexion sur la manière de booster le leadership des femmes dans la riposte à la covid-19 et l’après corona virus.

Permettez-moi d’exprimer ma profonde gratitude à Mme Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale et Directrice régionale du PNUD pour l'Afrique. Elle a cru en nous, accepté de nous accompagner et s’est engagée à piloter avec moi ce projet et ce depuis plus d’une année. Je suis sincèrement reconnaissante au Programme des Nations Unies pour le Développement pour l'immense soutien et pour ce partenariat fructueux.

Je salue également Mme Bineta Diop, Envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité et co-fondatrice du Réseau des femmes africaines leaders (AWLN), pour son constant et fraternel soutien ainsi que la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Directrice exécutive de ONU Femmes, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka. Sans votre engagement et votre travail visionnaire, le réseau n’aurait pas vu le jour.

Les consultations qui commencent aujourd’hui sont également le fruit d'une collaboration multiforme. Je citerai entre autres :
- Le Bureau du Président de la CUA ;
- Le Bureau de l’Envoyée spéciale du Président de la Commission pour les femmes, la paix et la sécurité et son équipe ;
- Le Département Femmes, Genre et Développement de l’Union africaine ;
- Le Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine ;
- La Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) ;
- ONU FEMMES et l'organe de coordination des chapitres du Réseau Africain des Femmes Leaders (AWLN) ; et
- Les équipes techniques du PNUD et du Département des Affaires politiques de l’Union africaine.

Mesdames et Messieurs ;

La participation des femmes en politique est essentielle pour une bonne gouvernance démocratique, la réalisation des aspirations de l'Agenda 2063 de l’Union africaine et des objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Au cours des dernières années, des progrès ont été accomplis pour favoriser la participation des femmes à la gouvernance et à la vie politique sur le continent africain. Toutefois, ces progrès encourageants, restent en deçà des attentes. De nombreux obstacles continuent d’empêcher une telle participation. Il est donc indispensable d'accroître le rôle et l'influence des femmes dans les processus de prise de décisions.

D’où l’importance de la présente initiative dont la mise en œuvre nécessitera l’engagement de toutes et de tous.

Chères sœurs ;
Les femmes aujourd’hui et les générations futures se souviendront sûrement de votre combat, si nous réussissons le pari de changer le récit, la tendance et le statut des femmes pour faire d’elles des décideurs actives demain. Notre objectif est d’avoir davantage de femmes dirigeantes dans les États membres de l’Union africaine; plus de jeunes femmes leaders; plus de femmes et de filles qui font bouger le monde.

Mesdames et Messieurs
La pandémie de la COVID-19 a exacerbé la vulnérabilité des femmes. Elles sont très touchées par la pandémie du COVID en raison de la nature de leurs activités. Pour répondre de manière appropriée à cette crise sanitaire, les femmes doivent faire partie de la prise de décision. Les mesures de riposte doivent intégrer la dimension genre pour éviter d’accentuer les inégalités. Les directives de l'Union africaine pour des réponses à la COVID 19, sensibles au genre, permettront de réduire les inégalités entre les sexes dans les réponses à la pandémie du corona virus.

Chers participants ;
L’ambitieux programme que je souhaite opérationnel, intégré et cohérent, doit s’enrichir :
• Des politiques existantes au niveau des Etats membres ;
• Des programmes en la matière au niveau de nos Communautés Economiques Régionales (CER) et de nos Mécanismes régionaux (MR);
• Des bonnes pratiques et des leçons découlant de la mise en œuvre de programmes et projets nationaux sur le continent mais aussi en dehors du continent.

Mesdames et Messieurs ;
En conclusion, je vous invite à tous contribuer au plan d’action élaboré et partagé avec les États membres, les CER et les parties prenantes en formulant des recommandations réalisables.

Le document consolidé nous conduira au lancement de l'initiative, lors du Forum de haut niveau prévu le 25 juin 2020. Toute œuvre humaine étant perfectible, nous vous encourageons à continuer à soumettre vos contributions.

Je nous souhaite de fructueuses délibérations et vous remercie de votre aimable attention.

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