Pretoria, 30 October 2017: This afternoon, the Chairperson of the African Union Commission, Moussa Faki Mahamat, addressed, by videoconference, a ministerial meeting of the United Nations Security Council devoted to the consideration of the report of the United Nations Secretary-General on the G5 Sahel Joint Force.

In his statement, the Chairperson of the Commission stressed that the Council’s meeting was a testament to the increasing attention being paid to the situation prevailing in the Sahelo-Saharan region by the international community. He paid tribute to the G5 countries, which, despite the limited means available to them and the multiplicity of challenges facing them, have provided ample evidence of their willingness to lead the fight against terrorism and transnational organized crime. He stressed that, in the name of the solidarity that binds us together, there is a clear imperative for the international community to help this initiative. He emphasized that this is in our collective best interests, adding that what is at stake is not only the security of the Sahel countries, but also that of many other regions of our globe, as the scourge in question knows no borders.

Recalling the communiqué of the Peace and Security Council meeting of 13 April 2017, which endorsed the Joint Force's strategic concept of operations and authorized its deployment for an initial period of 12 months, the Chairperson of the Commission reiterated the request for predictable and sustainable support, adding that « in the face of the terrorist threat and the risk it poses to the stability of the entire region, we cannot satisfy ourselves with half-measures”.

The Chairperson of the Commission underscored the commitment of the African Union to continue working closely with the G5, including through sharing its experience in counter-insurgency in Somalia, the reactivation of the Nouakchott Process, and sustained advocacy to mobilize the required resources.

The Chairperson of the Commission stressed that the efforts of the G5 Joint Force must be accompanied by an acceleration of the implementation process of the Agreement for Peace and Reconciliation in Mali, as well as by sustained steps towards development and governance.

The Chairperson of the Commission paid tribute to the Secretary-General, noting that his report and the recommendations contained therein on support to the G5 are further evidence of his determination to spare no efforts to adapt the United Nations in order to effectively respond to today’s security challenges.

Note aux Editeurs

Le Président de la Commission de l’Union africaine s’adresse au Conseil de sécurité des Nations unies sur la Force conjointe du G5 Sahel

Pretoria, le 30 octobre 2017: Cet après-midi, le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est adressé, par visioconférence, à une réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à l’examen du rapport du Secrétaire général des Nations unies sur la Force conjointe du G5 Sahel.

Dans son allocution, le Président de la Commission a souligné que la réunion du Conseil attestait l’attention croissante que la communauté internationale porte à la situation qui prévaut dans la région sahélo-saharienne. Il a rendu hommage aux pays du G5, qui, malgré les moyens limités qui sont les leurs et la multiplicité des défis auxquels ils sont confrontés, ont apporté l’ample évidence de leur volonté de mener le combat contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. Il a souligné que la communauté internationale a l’impérieux devoir de soutenir cette initiative au nom de la solidarité qui nous lie, mais aussi parce qu’il y va de notre interêt collectif bien compris, ajoutant que ce qui est en jeu n’est pas seulement la sécurité des pays du Sahel, mais aussi celle de nombreuses autres régions de notre globe, tant il est vrai que les fléaux dont il s’agit ne connaissent pas de frontières.

Rappelant le communiqué de la réunion du Conseil de paix et de sécurité du 13 avril 2017, qui a entériné le concept d’opérations stratégique de la Force conjointe et autorisé son déploiement pour une période initiale de douze mois, le Président de la Commission a réitéré la requête y contenue pour l’octroi d’un appui prévisible et pérenne, ajoutant que
“face au danger terroriste et au risque qu’il fait peser sur la stabilité de l’ensemble de la région, nous ne saurons nous satisfaire de demi-mesures”.

Le Président de la Commission a souligné l'engagement de l'Union africaine à continuer de travailler étroitement avec le G5, notamment en partageant son expérience en matière de lutte anti-insurrectionnelle en Somalie, la réactivation du Processus de Nouakchott et un plaidoyer soutenu pour mobiliser les ressources nécessaires.

Le Président de la Commission a souligné que les efforts de la Force conjointe du G5 doivent s'accompagner d'une accélération du processus de mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ainsi que de mesures soutenues en matière développement et de gouvernance.

Le Président de la Commission a rendu hommage au Secrétaire général, notant que son rapport et les recommandations y contenues sur le soutien au G5 témoignent de sa détermination à ne ménager aucun effort pour adapter les Nations unies afin de relever efficacement les défis sécuritaires de l’heure.