Les candidates doivent être des citoyennes des États membres de l'Union africaine. Il n'y a pas de limite d'âge, le livre documentera les réalisations de jeunes leaders chevronnés à travers les générations.

Les candidates seront des femmes et des filles leaders africaines qui ont fait preuve de dévouement, d'engagement et de passion pour leur cause et ont eu un impact dans les domaines suivants ;

• Finance, mobilisation sociale, gouvernance, droit, paix et sécurité et droits de l'homme

• Agriculture, sécurité alimentaire et nutrition, et entrepreneuriat

• Industries créatives (arts, culture, patrimoine, littérature) et sports

• Santé en général et santé des femmes et des adolescents en particulier

• Action humanitaire, philanthropie

• Questions de genre : égalité entre les hommes et les femmes et autonomisation des femmes, VBG, VSS et protection des femmes et des filles

• Sciences sociales, humaines

• Science, technologie et innovation, ingénierie et mathématiques

• Éducation

• Environnement et changement climatique

• Infrastructure et énergie

Avant de soumettre votre candidature, veuillez lire attentivement les critères de candidature.

Les candidatures doivent être soumises en remplissant et en envoyant un formulaire dûment rempli. 

• Les candidatures à titre personnel sont acceptées. De plus, n'importe qui peut nommer une femme africaine, jeune ou chevronnée, qui a fait preuve d'un leadership exceptionnel dans les domaines ci-dessus.

• Les candidatures des femmes et de filles leaders qui ont fait une différence au niveau local sont encouragées.

• Les candidatures de femmes et filles leaders vivant dans les zones rurales, de femmes réfugiées et déplacées ainsi que de femmes handicapées sont encouragées.

• Les candidatures seront évaluées en tenant compte de l'équilibre géographique pour assurer une représentation équitable de toutes les régions d'Afrique.

• Les candidatures peuvent être soumises en anglais, arabe, portugais et français.

• Les candidatures doivent être exactes, complètes et exhaustive pour éclairer l'évaluation de la candidature.

• Les candidats doivent envoyer la photo la plus récente qui sera publiée dans le recueil, les informations personnelles des candidats, y compris l'adresse e-mail et le numéro de téléphone, doivent être indiqués dans le modèle de soumission.

Pour postuler, téléchargez les formulaires en utilisant le lien et remplissez. Tous les formulaires doivent être soumis à [WGDD@africa-union.org]. Pour toute demande, écrivez à [WGDD@africa-union.org]

Critère d'exclusion

Les candidatures peuvent être refusées pour les raisons suivantes :

• Des candidatures qui ne portent pas sur des contributions spécifiques, mais répertorient plutôt les réalisations de toute une vie ;

• Les dossiers ne sont pas complets et / ou tous les documents justificatifs ne sont pas inclus ou ne sont pas joints ;

• Leur État membre fait l'objet de sanctions de l'UA conformément à une décision prise par l'organe politique compétent de l'UA ;

• Elles sont des employés d'un organe de l'UA ou des employés des Communautés économiques régionales, du système des Nations Unies.

• La présentation n’indique pas clairement la réalisation et l'impact.

L’appel de candidatures sera ouvert jusqu’au mercredi 30 juin 2021 à 17heures (Heure d'Afrique de l'Est). En raison du grand nombre prévu de demandes, seuls les candidats retenus seront contactés une fois le processus de sélection terminé. 

La sélection finale des candidats sera effectuée par un comité d’examen des candidatures composé d’experts des États membres de l’UA, de la Commission de l’UA, des membres des organisations de la société civile et du système des Nations Unies. La composition du comité de sélection doit avoir une bonne représentation régionale et sexospécifique, sans qu’aucun genre particulier ne domine au-delà de 70 %.

L’Afrique dispose de cadres normatifs progressifs qui garantissent l’égalité entre les hommes et les femmes dans les affaires sociales, économiques et politiques. Grâce à des années d’activisme et de réformes juridiques, de nombreux pays constatent des progrès en termes de droits et de statut des femmes dans les sociétés. Cependant, le continent est loin de respecter les normes de nos cadres juridiques. Le potentiel des femmes et des filles n’a pas été pleinement utilisé dans divers secteurs, notamment parce qu’il est entravé par des inégalités structurelles sous-jacentes qui perpétuent des pratiques culturelles néfastes, des normes sociales négatives et un manque d’autonomie corporelle entraînant la mise à l'écart des femmes.

Grâce à ses traités juridiques et contraignants tels que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et son Protocole sur les droits de la femme (Protocole de Maputo), l’Union africaine a fait de l’égalité entre les hommes et femmes et de l’autonomisation des femmes l’une de ses priorités. Les traités se sont traduits par des engagements politiques au niveau des chefs d’État et de gouvernement, par l’adoption de la Déclaration solennelle sur l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique, de la Politique de l’UA en matière de genre et de la Stratégie de l’UA pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes 2018-2028.

Les femmes, qui représentent environ 50 pour cent de la population africaine, restent largement sous-représentées dans les rôles de leadership sur les marchés financiers, d’investissement et d’entrepreneuriat. En raison de ces disparités de longue date entre les hommes et les femmes, la littérature économique montre que le continent perd plus de 20 pour cent de son PIB chaque année. Malgré les différents défis, l’histoire prouve que les femmes africaines ont été et continuent d’être l’épine dorsale du continent. La contribution des femmes à nos économies est évidente dans l’agriculture, l’environnement, l’entrepreneuriat lié aux changements climatiques, la gouvernance, les TIC, la santé, les arts, les sciences et bien d’autres domaines. La contribution des femmes africaines n’est pas suffisamment documentée parce que l’histoire a été racontée par les hommes et qu’elle fait peu référence à l’héritage des femmes. Il y a beaucoup d’héroïnes méconnues qui font une différence dans leurs domaines au niveau local, dans leurs communautés, et à travers des années de lutte tandis que peu ont obtenu l’espace dans la vie publique, y compris dans la politique et la gouvernance.

Le 26 février 2021, les ministres de l'Union africaine en charge du genre et des affaires féminines ont adopté la Position africaine commune (PAC) qui vise à faire progresser la participation et la prise de décision pleines et effectives des femmes dans la vie publique ainsi que l'élimination de la violence pour réaliser l'égalité entre les hommes et les femmes et l'autonomisation de toutes les femmes et filles en Afrique. Le consensus faisait partie de la stratégie visant à garantir que le continent et les aspirations des femmes et des filles africaines soient bien articulées lors du discours mondial à la 65e session des Nations Unies de la Commission de la condition de la femme (CSW65) tenue du 15 au 26 mars 2021.

La PAC s'est appuyée sur les engagements existants aux niveaux international et régional, en particulier l'Agenda 2063 de l'Afrique; la Déclaration et le Programme d’action de Beijing (BPfA), le Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (PAICPD); L'Agenda 2030 pour le développement durable (ODD) ainsi que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF), le Protocole de l'UA sur les droits des femmes en Afrique (Protocole de Maputo), la Déclaration solennelle sur l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique ( SDGEA) et la stratégie de l'UA pour l'égalité entre les hommes et les femmes et l'autonomisation des femmes. Il réaffirme également la responsabilité des gouvernements d'élaborer des politiques et des priorités nationales conformément à leurs obligations et engagements internationaux et régionaux pour parvenir à l'égalité entre les hommes et les femmes et à l'autonomisation de toutes les femmes.

Parmi les initiatives en place pour soutenir les femmes à des postes de direction, le Réseau des femmes leaders africaines (AWLN) est un mouvement dirigé par des femmes, lancé en 2017 avec le soutien de la Commission de l'Union africaine et des Nations Unies, à travers le Bureau de l'Envoyée spécial de l'UA pour les femmes, la paix et la sécurité et l'ONU Femmes, l'Entité des Nations Unies pour l'égalité entre les hommes et les femmes et l'autonomisation des femmes, et avec le soutien de la République fédérale d'Allemagne, pour renforcer le leadership des femmes dans la transformation de l'Afrique en mettant l'accent sur paix, sécurité, gouvernance et développement durable.

L'initiative vise notamment à ;

• Établir et entretenir un réseau inclusif comprenant une diversité de femmes et de jeunes femmes à la tête de tous les secteurs de la société, y compris les secteurs politique, public et privé; la société civile, les femmes de la base et les femmes chefs de file traditionnels;

• Renforcer l’appropriation du réseau au niveau national par l’intermédiaire des sections nationales d’AWLN parmi les femmes dirigeantes par l’adhésion et la mobilisation des femmes de tous les secteurs pour faire progresser les droits des femmes aux niveaux communautaire et social ;

• Promouvoir la solidarité entre les femmes africaines et cultiver des partenariats stratégiques entre les réseaux existants et émergents, y compris les réseaux mondiaux ayant des objectifs similaires pour encourager les femmes à faire de la transformation de l’Afrique leur agenda ;

• Favoriser le leadership des femmes grâce à l’échange et à la documentation des leçons apprises et des expériences et au mentorat de jeunes femmes dirigeantes, grâce à des dialogues et à des plates-formes intergénérationnelles.

La sélection finale des candidats sera effectuée par un comité d’examen des candidatures composé d’experts des États membres de l’UA, de la Commission de l’UA, des membres des organisations de la société civile et du système des Nations Unies. La composition du comité de sélection doit avoir une bonne représentation régionale et sexospécifique, sans qu’aucun genre particulier ne domine au-delà de 70 %.

• Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique
• Stratégie de l’UA pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes
• La Déclaration solennelle sur l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique
• Décennie des femmes africaines 2010-2020
• Directives pour l’établissement de rapports d’État en vertu du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique
• Directives de l'UA sur les réponses sensibles au genre face au COVID-19
• Déclaration : Réunion de consultation des organisations de la société civile de l'Union africaine sur l'accélération des actions contre l'impact de la COVID-19 sur l'égalité entre les hommes et les femmes et l'autonomisation des femmes
• Mise en œuvre de l'Agenda Femmes, Paix et Sécurité en Afrique
• Cadre continental de résultats
• Faire taire les armes en Afrique
• Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU
• Elle représente le livre pour la paix.