Institutions et organismes spécialisés
Organismes spécialisés dans les domaines de l’éducation, les ressources humaines, la science et la technologie
- UNIVERSITÉ PANAFRICAINE (PAU)
- INSTITUT PANAFRICAIN DE L’ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT (IPED) / OBSERVATOIRE AFRICAIN DE L’ÉDUCATION
- CENTRE INTERNATIONAL POUR L’ÉDUCATION DES FILLES ET DES FEMMES EN AFRIQUE (CIEFFA)
- COMMISSION SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET DE RECHERCHE (STRC)
- CONSEIL AFRICAIN DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION (CARSI)
- OBSERVATOIRE AFRICAIN POUR LA SCIENCE, LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION (AOSTI)
Développement du genre
- FONDS POUR LES FEMMES AFRICAINES
Organismes économiques
- INSTITUT DES STATISTIQUES DE L’UNION AFRICAINE (STATAFRIC)
- CENTRE PANAFRICAIN DES STATISTIQUES
Organismes spécialisés dans l’énergie et les infrastructures
- COMMISSION AFRICAINE DE L’AVIATION CIVILE (CAFAC)
- ASSOCIATION DES COMPAGNIES AÉRIENNES AFRICAINES (AFRAA)
- UNION AFRICAINE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS (UAT)
- UNION PANAFRICAINE DES POSTES (UPAP)
- COMMISSION AFRICAINE DE L’ÉNERGIE (AFREC)
- COMMISSION AFRICAINE DE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE (CAEN)
- CENTRE AFRICAIN POUR LE DÉVELOPPEMENT MINIER (CADM)
Organismes spécialisés dans l’économie rurale et l’agriculture
- BUREAU INTERAFRICAIN DES RESSOURCES ANIMALES DE L’UNION AFRICAINE - (UA-BIRA)
- CONSEIL PHYTOSANITAIRE INTERAFRICAIN (CPI)
- RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DES CULTURES VIVRIERES EN ZONES SEMI-ARIDES (SAFGRAD)
- CENTRE PANAFRICAIN DE PRODUCTION DES VACCINS VÉTÉRINAIRES (PANVAC)
- CAMPAGNE PANAFRICAINE D’ÉRADICATION DE LA MOUCHE TSÉ-TSÉ ET DE LA TRYPANOSOMIASE (UA-PATTEC)
- BUREAU DE COORDINATION DE L’UNION AFRICAINE DU PROGRAMME DU MASSIF DU FOUTA DJALLON
- CAPACITÉ AFRICAINE DE GESTION DES RISQUES (ARC)
Organismes de sécurité
- COMITÉ AFRICAIN DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT ET DE SÉCURITÉ (CISSA)
- CENTRE AFRICAIN D’ÉTUDE ET DE RECHERCHE SUR LE TERRORISME (CAERT)
- MÉCANISME DE L’UNION AFRICAINE POUR LA COOPÉRATION POLICIÈRE (AFRIPOL)
Organes spécialisés dans les affaires sociales
- CENTRES AFRICAINS DE PRÉVENTION ET DE CONTRÔLE DES MALADIES (CDC D’AFRIQUE)
- CENTRE D'ÉTUDES LINGUISTIQUES ET HISTORIQUES PAR TRADITION ORALE (CELHTO)
- ACADÉMIE AFRICAINE DES LANGUES (ACALAN)
- INSTITUT AFRICAIN DE TRANSFERT DES FONDS (AIR)
- CONSEIL DES SPORTS DE L’UNION AFRICAINE (CSUA)
- COMMISSION AFRICAINE DE L’AUDIOVISUEL ET DU CINÉMA (AACC)
Autres structures
- FONDATION AFRICAINE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS (ACBF)
- ORGANISATION PANAFRICAINE DES FEMMES (PAWO)
UNIVERSITÉ PANAFRICAINE (UPA)
L’Université panafricaine (UPA) est conçue pour redynamiser l’enseignement supérieur et la recherche en Afrique en favorisant la qualité et en illustrant l’excellence. Elle est axée sur la technologie, l’innovation, les sciences humaines, les sciences sociales, la gouvernance et l’intégration régionale.
L’UAP consiste en un réseau d’instituts et de centres de recherche hébergés au sein d’universités existantes. Elle dispose des centres thématiques suivants disséminés dans les cinq régions géographiques de l’Afrique :
- les sciences de l’eau et de l’énergie, y compris les changements climatiques (au sein de l’Université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen en Algérie, université d’accueil pour l’Afrique du Nord)
- les sciences fondamentales, la technologie et l’innovation (au sein de l’Université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta au Kenya, université d’accueil pour l’Afrique de l’Est)
- les sciences de la vie et de la terre, y compris la santé et l’agriculture (au sein de l’Université d’Ibadan au Nigéria, université d’accueil pour l’Afrique de l’Ouest)
- la gouvernance, les sciences humaines et sociales (au sein de l’Université de Yaoundé II au Cameroun, université d’accueil pour l’Afrique centrale)
- les sciences spatiales, (au sein de l’Université de technologie de Cape Peninsula en Afrique du Sud, université d’accueil pour l’Afrique australe).
INSTITUT PANAFRICAIN DE L’ÉDUCATION AU DÉVELOPPEMENT (IPED) / OBSERVATOIRE AFRICAIN DE L’ÉDUCATION
L’IPED est envisagée comme une institution spécialisée de l’UA qui fait office d’observatoire de l’éducation en Afrique. Son rôle est de promouvoir le développement d’une éducation de qualité, adaptée et ouverte à tous en Afrique en offrant un système d’information de gestion de l’éducation (SIGE) robuste et fiable ainsi qu’une planification de qualité fondée sur les connaissances. Ces objectifs sont atteints en travaillant directement avec les États membres de l’UA afin de renforcer les SIGE nationaux en renforçant les capacités de collecte, d’analyse et d’établissement des rapports de données.
INSTITUT DES STATISTIQUES DE L’UA (STATAFRIC)
STATAFRIC ambitionne de diriger la production et la promotion de statistiques et d’informations statistiques de qualité et d’encourager les bonnes pratiques pour soutenir le programme d’intégration africaine et de devenir le centre de référence pour les statistiques de qualité en Afrique. Ses valeurs incluent l’indépendance professionnelle, telle que définie par l’article 3 de la Charte africaine de la statistique
Les attributions clés de STATAFRIC consistent entre autres à :
- fournir les informations statistiques nécessaires pour concevoir, appliquer, suivre et évaluer les politiques africaines ;
- développer et promouvoir des normes, des méthodes et des procédures permettant la production et la diffusion économique de statistiques comparables et fiables dans l’ensemble de l’Union africaine et au-delà ;
- diriger le système de statistiques africaines, développer des normes et des procédures, renforcer la coopération entre les partenaires, renforcer les capacités et jouer un rôle de premier plan dans le domaine des statistiques officielles à l’échelle mondiale.
CENTRE PANAFRICAIN DES STATISTIQUES
La création d’un centre de formation en statistiques en Afrique a été approuvée par la Conférence de l’Union africaine en juillet 2012 (Assembly/AU/Dec.424(XIX)). Le centre de formation aura pour objectif de renforcer la capacité des statisticiens officiels des États membres de l’Union africaine pour recueillir, analyser et diffuser des statistiques opportunes et de haute qualité pour la planification du développement économique et social. Le centre, qui sera basé en Côte d’Ivoire, ambitionne de devenir le centre de référence pour la formation en statistique en Afrique. Le mandat, la mission et le rôle du centre seront axés sur la coordination et l’harmonisation de la formation en statistique en Afrique, notamment: un organisme d’accréditation pour les écoles et les centres de formation en collaboration l’Association des statisticiens africains. Le Centre procédera à des évaluations régulières des centres de formation et des écoles afin d’adapter les programmes de formation aux besoins et aux exigences du marché du travail.
CENTRE INTERNATIONAL POUR L’ÉDUCATION DES FILLES ET DES FEMMES EN AFRIQUE (CIEFFA)
Le CIEFFA a été créé pour coordonner la promotion de l’éducation des femmes et des filles. Il travaille en étroite collaboration avec les États membres de l’UA, la société civile et les partenaires internationaux pour la mise en œuvre de programmes et activités en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le CIEFFA met l’accent sur la défense et la promotion de quatre priorités clés :
- le cadre juridique des droits des filles et des femmes dans les écoles et les universités ;
- les programmes d’enseignement scolaires et universitaires égalitaires entre les sexes ;
- le maintien des filles dans les écoles ;
- la documentation, le plaidoyer, la communication et les publications.
Le CIEFFA a été créé lors de 30ème session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1999 et est devenu une institution spécialisée de l’UA après l’accord de principe donné par la Conférence de l’UA en juillet 2004 (Assembly / AU / Dec.44 (III)). Il a acquis le statut de centre de l’UNESCO de catégorie 2 en avril 2006.
FONDS POUR LES FEMMES AFRICAINES
La Déclaration solennelle sur l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique (SDGEA) adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’UA en juillet 2004, a appelé à la création d’un fonds dont l’objectif est de financer les initiatives de renforcement des capacités destinées aux femmes africaines. En 2007, la Conférence de l’UA a proposé la mise sur pied d’un fonds fiduciaire africain pour les femmes (Assembly / UA // Dec.143 (VIII)). Le Fonds a été lancé lors du sommet de la Conférence de janvier 2010. Il a été revu et repensé en 2017.
Le Fonds pour les femmes africaines apporte son soutien aux petites organisations communautaires de femmes en Afrique. Ses cinq objectifs principaux consistent à :
- mobiliser des ressources financières pour appuyer des programmes et projets de développement destinés aux femmes ;
- soutenir des initiatives mises en œuvre par des femmes pour lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités entre les hommes et les femmes et mettre un terme à la marginalisation des femmes ;
- partager les expériences et échanger les bonnes pratiques pour l’autonomisation économique, politique et sociale des femmes ;
- faciliter la diffusion d’informations sur les activités menées par les femmes africaines ;
- renforcer les compétences des femmes africaines en matière de leadership, de gestion et d’entrepreneuriat
- .
Le Fonds est géré par la Direction Femmes, Genre et Développement (DFGD) de la Commission de l’UA. Un comité directeur est chargé de la mise en œuvre des thèmes, des appels à projets et recommande des projets à sélectionner. Les membres du Comité sont sélectionnés conformément à la Déclaration de Lilongwe de 2008. Un comité composé de ministres en charge des questions des femmes et de l’égalité des sexes de chaque région de l’UA, ainsi que d’experts indépendants, approuve les projets à financer.
la Direction Femmes, Genre et Développement (DFGD) a sélectionné et mis en œuvre les thèmes suivants pour la période 2011-2018 :
- la mortalité maternelle, le VIH/sida et la santé de la femme (2011) ;
- l’agriculture, la sécurité alimentaire et l’environnement (2012) ;
- la lutte contre la pauvreté et promotion de l’autonomisation économique des femmes et de l’entrepreneuriat (2013) ;
- le changement climatique et l’environnement (2014) ;
- l’éducation, la science et la technologie (2015) ;
- la finance et les budgets paritaires hommes-femmes (2016) ;
- le mentorat de la jeunesse (hommes et femmes) pour en faire le défenseur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes (2017) ;
- la paix et la sécurité, et les violences à l’égard des femmes (2018).
COMMISSION SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET DE RECHERCHE (STRC)
Le mandat de la CSTR est de mettre en œuvre les programmes définis dans la Stratégie pour la science, la technologie et l’innovation pour l’Afrique 2024 (STISA 2024) en collaboration avec les parties prenantes concernées; de promouvoir les activités de recherche intra-africaines; d’identifier les domaines de recherche nouveaux et comparatifs prioritaires; et de vulgariser la culture de la recherche scientifique et technologique en Afrique.
Les programmes et activités de la CSTR comprennent : la mise en œuvre de la STISA 2024; l’établissement de l’Organisation panafricaine de la propriété intellectuelle; le renforcement des capacités des chercheurs scientifiques et des technologiques; la science, la technologie et l’innovation (STI) pour l’autonomisation de la jeunesse et la création de richesses; la STI pour le changement climatique; l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique d’innovation verte; la pharmacopée africaine; le réseau des plateformes scientifiques de l’UA; le programme pour la promotion des femmes de science; et le programme d’innovation sociale et inclusive pour la prospérité économique.
CONSEIL AFRICAIN DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION (CARSI)
Le mandat du CARSI sera de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation et de relever les défis du développement socio-économique de l’Afrique
.
OBSERVATOIRE AFRICAIN POUR LA SCIENCE, LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION (AOSTI)
Le but de l’Observatoire africain de la science, de la technologie et de l’innovation (AOSTI) est de stimuler et de promouvoir l’utilisation de la science et de la technologie en faveur du développement durable en Afrique. Conformément à son mandat, l’AOSTI est le dépositaire des données issues de la science, la technologie et l’innovation (STI) et de promouvoir l’élaboration de politiques fondées sur des données factuelles en Afrique. En outre, l’AOSTI a pour rôle: le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de la politique de l’UA dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation (STI); le soutien aux États membres dans la gestion et l’utilisation des informations statistiques issues de la science, de la technologie et de l’innovation conformément à la Charte africaine de la statistique; le soutien aux États membres pour cartographier leurs capacités dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation pour relever les défis de développement économiques, sociaux, environnementaux et autres; le renforcement des capacités nationales pour l’élaboration, l’évaluation et l’examen des politiques dans les domaines de la science, la technologie et l’innovation, ainsi que la prévision et la prospection technologiques; la mise à la disposition des décideurs des États membres d’informations actualisées sur les évolutions scientifiques et technologiques mondiales; et, la promotion et le renforcement de la coopération régionale et internationale dans les domaines relevant de ses compétences.
COMMISSION AFRICAINE DE L’AVIATION CIVILE (CAFAC)
La Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) a pour mission de coordonner les problèmes d’aviation civile en Afrique et de coopérer avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et tous les autres organismes pertinents participant à la promotion du développement de l’aviation civile en Afrique. La CAFAC fournit aux autorités de l’aviation civile des États Membres un cadre de coopération dans le domaine de l’aviation civile et promeut la coordination, l’utilisation optimale et le développement discipliné des systèmes de transport aériens africains. La vision de la CAFAC consiste à «favoriser une aviation civile sécurisée, sûre, efficace, rentable, durable et respectueuse de l’environnement en Afrique».
ASSOCIATION DES COMPAGNIES AÉRIENNES AFRICAINES (AFRAA)
L’AFRAA est une organisation commerciale ouverte aux compagnies aériennes des États africains. Les objectifs de l’AFRAA consistent notamment : à faciliter le respect des bonnes pratiques industrielles en matière de sûreté et de sécurité; à gérer et analyser les données du secteur de l’aviation; à faire office de forum de dialogue pour parvenir à un consensus entre les différent transporteurs membres; faciliter les projets communs;
soutenir le développement du capital humain; entretenir des relations avec les organismes de réglementation; fournir un forum d’échange de connaissances; faciliter l’élaboration de politiques environnementales en conformité avec les bonnes pratiques de l’industrie; et à donner une image positive des compagnies aériennes africaines dans le monde.
UNION AFRICAINE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS (UAT)
Le rôle de l’UAT est de promouvoir le développement rapide des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique afin de garantir un service et un accès universel à l'Internet haut débit.
UNION PANAFRICAINE DES POSTES (UPAP)
L’UPAP est une institution spécialisée de l’Union africaine dont le rôle est d’être à l’avant-garde du développement des services postaux en Afrique. Les principaux objectifs de l’UPAP sont notamment de permettre au secteur postal de devenir une composante essentielle de l’économie numérique; de sensibiliser les dirigeants africains pour qu’ils accordent la priorité au secteur postal dans les plans nationaux de développement; de soutenir le développement d’un «modèle de service universel» régional; et de renforcer les voix de l’Afrique dans les dialogues postaux mondiaux.
COMMISSION AFRICAINE DE L’ÉNERGIE (AFREC)
L’AFREC est une institution technique de la Commission de l’Union africaine. Elle est chargée de soutenir les fonctions du secteur énergétique en Afrique en matière d’élaboration et de gestion des ressources énergétiques sur l’ensemble du continent. L’AFREC a pour mandat de promouvoir la coopération, la recherche et le développement en matière d’énergie et de soutenir l’intégration, l’harmonisation et la mobilisation des ressources en faveur des programmes énergétiques.
COMMISSION AFRICAINE DE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE (CAEN)
La CAEN a été créée conformément à l’article 12 du Traité sur une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique (Traité de Pelindaba, 1996), en tant que mécanisme visant à assurer le respect par les États parties de leurs obligations découlant du Traité. Le Traité est entré en vigueur en juillet 2009. La CAEN s’emploie également à la promotion et à l’amélioration des applications pacifiques de la science et de la technologie nucléaires pour le développement socio-économique et au développement de la coopération régionale et internationale dans le domaine des applications pacifiques, du désarmement et la non-prolifération nucléaire.
Le Traité sur une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique interdit la recherche, le développement, la fabrication, le stockage, l’acquisition, l’essai, la possession, le contrôle ou l’implantation d’armes nucléaires, ainsi que le déversement de déchets radioactifs. Au mois de juin 2017, 41 États membres avaient ratifié le traité.
CENTRE AFRICAIN POUR LE DÉVELOPPEMENT MINIER (CADM)
Le Centre africain de développement minier aura pour principaux objectifs de soutenir les États membres de l’Union africaine et leurs organisations nationales et régionales dans la promotion du rôle transformateur des ressources minérales dans le développement du continent et de veiller à ce que les intérêts et les préoccupations de l’Afrique dans le secteur soient articulés et internalisés dans l’ensemble du continent pour le bénéfice et la prospérité de tous. En outre, le Centre africain de développement minier assistera le Département du commerce et de l’industrie de la Commission de l’Union africaine dans la coordination de la domestication et la mise en œuvre de la Vision du régime minier de l’Afrique (AMV)
.
BUREAU INTERAFRICAIN DES RESSOURCES ANIMALES DE L’UNION AFRICAINE - (UA-BIRA)
Le mandat du Bureau interafricain des ressources animales de l’UA (UA – BIRA) est de soutenir et de coordonner le développement durable et l’utilisation des ressources animales (élevage, pêche et faune sauvage) afin d’améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire et de contribuer au bien-être et à la prospérité des populations des États membres de l’Union. L’UA-BIRA soutient également, entre autres, la formulation, l’établissement d’un consensus et la promotion de positions africaines communes sur les ressources animales au niveau mondial.
CONSEIL PHYTOSANITAIRE INTERAFRICAIN (CPI)
Le CPI est un centre de ressources et d’informations sur les activités phytosanitaires et de protection des végétaux en Afrique visant à améliorer les moyens de subsistance de l’homme, la sécurité alimentaire et l’économie rurale. Le Conseil a pour rôle de coordonner l’échange d’informations entre les pays africains sur les questions phytosanitaires et d’assurer un système de contrôle efficace de lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux et aux produits végétaux.
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DES CULTURES VIVRIÈRES EN ZONES SEMI-ARIDES (SAFGRAD)
Le SAFGRAD a pour rôle de mener des activités relatives à la résilience des moyens de subsistance en milieu rural dans les zones semi-arides en Afrique. Son objectif est de stimuler la croissance du secteur agricole par la promotion des technologies propices à la productivité et par le renforcement des capacités institutionnelles. Il se concentre sur la recherche agricole, le transfert de technologie, l’amélioration des chaînes de valeur, la gestion des ressources naturelles, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la lutte contre la désertification, l’élaboration de politiques et la diffusion de l’information aux communautés rurales.
CENTRE PANAFRICAIN DE PRODUCTION DES VACCINS VÉTÉRINAIRES (PANVAC)
Le rôle du PANVAC est de coordonner les efforts des États membres de l’Union africaine dans le contrôle et l’éradication des maladies animales. La mission du PANVAC consiste à promouvoir la disponibilité de vaccins vétérinaires et de réactifs de diagnostic sûrs, efficaces et abordables; de soutenir le développement et l’introduction de vaccins améliorés ou nouveaux; et de renforcer les capacités de l’Afrique à assurer le développement, la production, l’assurance qualité des vaccins vétérinaires.
CAMPAGNE PANAFRICAINE D’ÉRADICATION DE LA MOUCHE TSÉ-TSÉ ET DE LA TRYPANOSOMIASE (UA-PATTEC)
Le rôle de la PATTEC est d’entreprendre et de coordonner les activités de la campagne d’éradication des glossines et de la trypanosomiase. Cela comprend notamment la mise en place de zones libérées de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomiase dans les pays touchés, tout en veillant à ce que ces zones soient gérées de manière durable, équitable et économique.
BUREAU DE COORDINATION DE L’UNION AFRICAINE DU PROGRAMME DU MASSIF DU FOUTA DJALLON
Le Programme régional de développement intégré du massif du Fouta Djallon (RPID-FDH) collabore avec les parties prenantes et les États membres de l’UA pour mener des campagnes de sensibilisation en vue de protéger les ressources naturelles et l’environnement dans le massif du Fouta Djallon en Guinée. Le programme a également pour objectif d’améliorer les conditions d’existence des populations africaines grâce à une gestion durable des ressources naturelles. À compter de septembre 2017, il est prévu de transférer le programme à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
CAPACITÉ AFRICAINE DE GESTION DES RISQUES (ARC)
La capacité africaine de gestion des risques (ARC) est une institution spécialisée de l’UA qui fournit une assurance contre les intempéries extrêmes dans le but d’aider les États membres à faire face aux catastrophes naturelles et à se reconstruire. Elle utilise des logiciels de pointe et des satellites de surveillance météorologique pour évaluer les risques et débloquer les fonds immédiatement disponibles en vertu de plans d’urgence revus par des pairs, afin de venir en aide aux pays africains victimes de graves sécheresses et d’autres catastrophes connexes. En 2013, l’ARC a créé une filiale financière, dénommée ARC Insurance Company Limited (ARC Ltd), en tant que société mutuelle d’assurance hybride spécialisée. La compagnie d’assurance ARC est une mutuelle d’assurance souveraine qui offre une couverture d’assurance aux pouvoirs publics. Sur demande des ministres africains des Finances, l’institution développe également un produit d’assurance couvrant les maladies et les épidémies, ainsi que le Programme d’équipements climatiques extrêmes (XCF) pour financer l’adaptation au changement climatique.
COMITÉ AFRICAIN DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT ET DE SÉCURITÉ (CISSA)
Le CISSA est un forum de coopération multilatérale à l’échelle continentale sur les questions de renseignement et de sécurité. Son objectif principal est d’aider l’UA et ses institutions à relever efficacement les défis sécuritaires auxquels l’Afrique est confrontée. Le CISSA a été conçu comme un mécanisme qui facilite le dialogue, l’analyse, le partage des connaissances, la coordination et l’adoption de stratégies communes entre organismes de renseignement et de sécurité en Afrique. Cinquante-et-un États africains en sont membres.
CENTRE AFRICAIN D’ÉTUDE ET DE RECHERCHE SUR LE TERRORISME (CAERT)
Le CAERT a pour mandat de renforcer la capacité de l’UA et de ses États membres à prévenir et à combattre le terrorisme et l’extrémisme violent, dans le but d’éliminer à terme les menaces qu’ils représentent afin de réaliser la paix, la sécurité, la stabilité et le développement en Afrique. Le Centre est également connu sous son nom français Centre Africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT). Le rôle du centre consiste notamment à effectuer des recherches et des études sur le terrorisme et les questions connexes; de développer une politique et des mécanismes opérationnels dans le contexte des instruments juridiques internationaux et africains; d’organiser des programmes de formation dans le cadre de son mandat de renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme; de mettre à jour une base de données sur les groupes terroristes en Afrique, leurs activités et une liste de personnes-ressources possédant une expertise en matière de lutte contre le terrorisme sur le continent; de diffuser les résultats de recherche et d’étude, des analyses, des développements et d’autres informations sur le terrorisme en Afrique; d’intégrer dans son approche le concept de gestion préventive des crises en assurant la fourniture en temps voulu d’une analyse des tendances et d’une alerte précoce; d’établir un système de points focaux pour les États membres de l’UA, les communautés économiques régionales (CER) et les partenaires internationaux.
MÉCANISME DE L’UNION AFRICAINE POUR LA COOPÉRATION POLICIÈRE (AFRIPOL)
Le Mécanisme africain de coopération policière a été créé à l’origine par les directeurs de la police africaine et les inspecteurs généraux en 2014 en tant que mécanisme indépendant de coopération policière sous l’égide de l’UA. En 2017, il a été établi en tant qu’institution technique de l’UA, sous le nom de Mécanisme de l’Union africaine pour la coopération policière, et en conservant le même acronyme AFRIPOL.
CENTRES AFRICAINS DE PRÉVENTION ET DE CONTRÔLE DES MALADIES (CDC D’AFRIQUE)
Le centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC africain) œuvre pour une Afrique plus sûre, plus saine, intégrée et prospère, dans laquelle les États Membres peuvent efficacement prévenir la transmission des maladies, mettre en œuvre un système de surveillance et de détection, et être préparés à faire face efficacement aux risques sanitaires et aux épidémies. Les objectifs du CDC africain sont les suivants :
- mettre en place des systèmes d’alerte précoce et d’intervention pour faire face aux risques sanitaires, notamment les maladies infectieuses et chroniques, et lors de catastrophes naturelles ;
- renforcer la sécurité sanitaire en Afrique en aidant les États Membres à se conformer au Règlement sanitaire international ;
- cartographier les dangers et évaluer les maladies et autres risques sanitaires pour les États membres ;
- aider les États membres à faire face aux épidémies et autres urgences sanitaires ;
- promouvoir la santé et prévenir les maladies en renforçant les systèmes de santé pour les maladies infectieuses, les maladies chroniques et les problèmes de santé environnementale ;
- promouvoir le partenariat et la collaboration entre les États membres pour lutter contre les maladies émergentes et endémiques et les urgences de santé publique ;
- harmoniser les politiques de contrôle et de prévention des maladies et les systèmes de surveillance dans les États membres ;
- renforcer les capacités en matière de santé publique en Afrique en formant des épidémiologistes, des laborantins et des agents de santé publique par le biais de formations à moyen et long terme
- .
CENTRE D'ÉTUDES LINGUISTIQUES ET HISTORIQUES PAR TRADITION ORALE (CELHTO)
Le CELHTO a pour objectif de contribuer à l’intégration et au développement de l’Afrique en fournissant au système de l’UA des analyses sur l’histoire, les sociétés et la culture africaines. Sa mission principale est d’œuvrer à la résurgence de l’indépendance du continent vis-à-vis des visions culturelles extérieures en affirmant une identité culturelle, facteur d’intégration et de développement. Le Centre a pour objectif d’effectuer des études linguistiques, historiques et sociologiques sur les communautés africaines; de produire et préserver des enregistrements écrits, audio, photographiques et audiovisuelles des traditions orales; et de garantir des approches populaires pour l’intégration économique, politique et socioculturelle de l’Afrique.
ACADÉMIE AFRICAINE DES LANGUES (ACALAN)
Le rôle de l’ACALAN est de favoriser l’intégration et le développement de l’Afrique par la promotion et le développement des langues africaines. Ses objectifs généraux consistent à :
- promouvoir et développer l’usage des langues africaines en général et des langues transfrontalières véhiculaires en particulier, en partenariat avec les anciennes langues coloniales ;
- promouvoir un multilinguisme fonctionnel convivial à tous les niveaux, en particulier dans le secteur de l’éducation ;
- assurer le développement des langues africaines en tant que facteurs d’intégration et de développement.
INSTITUT AFRICAIN DE TRANSFERT DES FONDS (AIR)
L’Institut africain des transferts de fonds (AIR) est une initiative de la CUA et des États membres en collaboration avec la Banque mondiale, la Commission européenne, la Banque africaine de développement et l’Organisation internationale pour les migrations. Les principaux objectifs de l’Institut sont les suivants: promouvoir les réformes des cadres réglementaires des États membres en matière de transferts de fonds en vue de réduire les coûts de transfert de fonds; améliorer la capacité des États Membres dans les domaines de l’évaluation statistique, de la compilation et de la communication des données sur les envois de fonds; et aider les États Membres à concevoir des outils stratégiques pour tirer parti des envois de fonds en faveur du développement social et économique. En septembre 2017, l’Institut fournissait une assistance technique à sept États membres de l’UA : - la RD Congo, le Ghana, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Nigéria et le Zimbabwe. L’Institut s’engage également avec la diaspora africaine en Europe dans le cadre des efforts visant à réduire le coût des envois de fonds et à soutenir le développement de leurs pays d’origine.
CONSEIL DES SPORTS DE L’UNION AFRICAINE (CSUA)
Le rôle du CSUA sera de mettre en avant le sport en tant que facteur de paix et de développement, y compris la prise en charge des Jeux africains, qui appartiennent à l’UA depuis 2012. Le Conseil est composé des États membres de l’UA, des régions de développement sportif de l’UA, de l’Association des comités olympiques nationaux d’Afrique (ACNOA), l’Association des confédérations sportives africaines (AASC) et d’autres organismes sportifs du continent.
COMMISSION AFRICAINE DE L’AUDIOVISUEL ET DU CINÉMA (AACC)
La Commission africaine de l’audiovisuel et du cinéma (AACC) est une agence spécialisée de l’UA responsable de la promotion et du développement rapide de l’industrie audiovisuelle et cinématographique en Afrique.
FONDATION AFRICAINE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS (ACBF)
L’ACBF est une institution panafricaine créée en 1991 par les pays africains et leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux - y compris la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale - afin de renforcer les capacités humaines et institutionnelles nécessaires au développement durable de l’Afrique. L’ACBF, avec le soutien de partenaires, a investi près de 700 millions de dollars depuis 1991 dans des programmes de renforcement des capacités dans 45 pays africains, ainsi que dans la Commission de l’UA et les communautés économiques régionales (CER), en particulier dans les domaines de la formulation et de la mise en œuvre de politiques publiques, de la gestion financière et la reddition de compte, l’intégration régionale et l’autonomisation des acteurs non étatiques.
ORGANISATION PANAFRICAINE DES FEMMES (PAWO)
La Conférence de l’UA a décidé en janvier 2017 d’octroyer le statut d’institution spécialisée à l’Organisation panafricaine des femmes (PAWO), créée en 1962. La Journée panafricaine de la femme (PAWD) de juillet 2017 a été célébrée sous le thème «Organisation panafricaine des femmes en tant qu’agence spécialisée de l’UA : vision et mission », y compris l’objectif de lancer le processus de mise en œuvre opérationnelle de la décision de PAWO de devenir une agence spécialisée de l’UA
- Share:
- English
Ressources
- septembre 10, 2024
- juillet 24, 2024
- juillet 21, 2024
- mai 13, 2024
- mai 13, 2024
- mai 09, 2024
- février 14, 2024
- janvier 12, 2024
- septembre 10, 2023
- juillet 16, 2023
- mai 12, 2023
- janvier 20, 2022
- Page 1
- ››