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Discours de Sem L’ambassadeur Mohamed Lamine Thiaw, Président du Comite des Représentants Permanents (COREP) à la Cérémonie d’ouverture de la 44e Session du COREP le 20 Juin 2022 Siège de L’Union Africaine

Discours de Sem L’ambassadeur Mohamed Lamine Thiaw, Président du Comite des Représentants Permanents (COREP) à la Cérémonie d’ouverture de la 44e Session du COREP le 20 Juin 2022 Siège de L’Union Africaine

juin 20, 2022

SEM Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine;

SEMme la vice- Présidente de la commission, Docteur Monique ;

Mesdames et Messieurs les Commissaires ;

Chers collègues, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants permanents ;

Mesdames et Messieurs les Présidents d’organes ;

Mesdames et Messieurs les directeurs et les fonctionnaires de la Commission;

Mesdames et Messieurs ;

Je voudrais, à l’entame de mon propos, apprécier la présence de SEM Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine à l’ouverture de cette 44e session du Comité des Représentants permanents (COREP) devant préparer le Conseil Exécutif suivi de la Réunion de coordination de Lusaka, en juillet prochain.

Nous nous réunissons aujourd’hui et dans les jours à venir, en dépit des contraintes liées à la Covid-19 qui demeure un défi de tous les jours, malgré les efforts louables déployés pour venir à bout de cette pandémie. Notre rencontre en format présentiel dans un tel contexte illustre, s’il en était encore besoin, l’engagement commun du COREP et de la Commission dans l’accomplissement de leurs missions, main dans la main.

C’est le lieu de réitérer notre vibrant hommage au Docteur NKENGASONG, pour le travail accompli à la tête de la CDC Afrique et à tout le personnel médical dévoué de la Commission pour leur détermination dans la prévention, le traitement et la vaccination de notre communauté. Nous renouvelons ces appréciations à travers Docteur Ahmed.

Je ne peux manquer de m’incliner devant la mémoire de nos illustres disparus et parmi eux je garde en souvenir feu l’Ambassadeur Charles Peter MSOSA, Représentant permanent du Malawi, qui nous a quitté le 26 avril dernier, ainsi que tous les autres collègues de la Commission.

Monsieur le Président de la Commission,

Je voudrais vous féliciter pour votre engagement en faveur de notre continent et pour le travail remarquable que vous accomplissez à cet égard. J’associe à ces félicitations l’ensemble de vos collaborateurs, ainsi que tout le personnel de la commission et des organes de notre Union.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais également rendre hommage à mon prédécesseur SEM l’Ambassadeur GANDOU, pour la sagesse et le leadership dont il a fait montre à la tête du COREP. A ce stade, je voudrais également adresser mes vifs remerciements à tous les collègues, membres du Bureau du COREP, pour leur confiance, leurs conseils avisés et leur accompagnement.

Mesdames et Messieurs ;

La 44e session du COREP intervient dans un contexte particulièrement difficile, marqué par la double crise de la Covid-19 et la crise en Ukraine, sans omettre les changements climatiques et le terrorisme exacerbant ainsi nos fragilités économiques. C’est dans ce contexte peu propice que nous examinerons le budget de notre union, pour 2023.

Au moins deux défis majeurs nous interpellent : l’austérité budgétaire qui continue de prévaloir dans nos pays respectifs mais aussi la mise en œuvre complète du Plan de transition pour rendre notre organisation plus efficace et la mettre en situation de répondre, de manière optimale, aux aspirations légitimes de nos populations, à la lumière de notre programme continental d’intégration, je veux parler de l’Agenda 2063.

La rationalisation de nos méthodes de travail demeure également, plus que jamais, indispensable pour atteindre « l’Afrique que nous nous voulons ». C’est-à-dire « Une Afrique intégrée, prospère et en paix, dirigée par ses citoyens et constituant une force dynamique sur la scène internationale ».

Le Président en exercice de l’Union, SEM Macky SALL, nous y a invités dans son discours d’acceptation du 05 février 2022. J’espère que la prochaine retraite entre la Commission et le COREP pourrait nous permettre de contribuer à cela.

Justement et pour m’attarder un peu sur nos méthodes de travail et la nécessité de les rationnaliser, je voudrais relever les lenteurs notées dans le processus de préparation qui ont généré un retard dans la mise à disposition de certains rapports, alors que l’écrasante majorité de ceux-ci sont en cours d’élaboration ou de préparation, pour diverses raisons.

Cette situation, devenue répétitive, et à laquelle s’ajoute le nombre de documents à examiner rendant fastidieuses nos sessions nous impose fatalement une dialectique : celle des continuités nécessaires, car il y a des acquis à consolider, et des ruptures indispensables à opérer, à travers des méthodes rénovées que nous appelons de nos vœux. Cette situation doit aussi nous pousser, en termes d’habitude de travail, à une introspection sous-tendue par l’efficacité, pour mieux servir la cause africaine.

C’est un appel que j’ai déjà lancé lors de la réunion plénière du COREP du 16 juin courant et que je voudrais réitérer au-delà du COREP, à l’endroit de la Commission et de toutes les autres parties prenantes, afin que nous puissions prendre en charge de telles difficultés avec lucidité et sans complaisance.

Dans l’intervalle, je sais pouvoir compter sur la sagesse et la coopération de tous les collègues, pour qu’ensemble nous nous engagions, dans un esprit constructif qui privilégie la méthodologie et l’efficacité, dans le cadre de nos présentes assises qui embrassent plusieurs points au centre desquels se trouvent l’intégration régionale et la division du travail entre l’UA et les CER/MR.

Il s’agira aussi de faire refléter cet élan positif dans l’examen des documents qui nous sont soumis, en ne perdant pas de vue l’intérêt supérieur et commun de notre Union. Il conviendrait, dès lors, de mettre l’accent sur la formulation de recommandations aptes à améliorer lesdits documents, avec comme but l’atteinte de nos objectifs collectifs. Ce souci doit être le nôtre, d’autant plus que ce sont nos recommandations qui seront déclinées in fine en décisions, décisions qui nous obligeront tous.

Enfin, je suis persuadé que je pourrai compter sur votre collaboration et votre sens élevé du panafricanisme pour réussir notre présente session.

Merci de votre aimable attention.

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